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La Nuit électrique

de Mike Kenny

Création 2012

Texte de Mike Kenny, édition Actes Sud-Papiers, collection Heyoka jeunesse
Texte français Séverine Magois

Mise en scène Jean-Jacques Mateu
Avec Bilbo, Benjamin Meneghini, Emilie Vaudou

Scénographie Pierre Heydorff
Lumière Mathilde Montrignac
Son Bernard Lévéjac
Costumes Sabine Taran
Musique Philippe Gelda
Régie tournée Mathilde Montrignac, Cécile Lorraine, Antoine Le Jouan
Chargées de production Anabelle Lévéjac, Emilie Terrillon

Coproduction :

Petit Bois Cie / Régie Toulouse Théâtre, Théâtres Sorano Jules-Julien

Avec le soutien de :

Région Midi-Pyrénées / Villes de Toulouse et Cugnaux / Théâtres le Ring et le Hangar à Toulouse


Présentation

Trois personnages : François, un petit garçon de 6-7 ans, Marie, sa sœur aînée de 10-11 ans, et leur maman.

Tous les soirs, maman part travailler comme cuisinière dans un café. Tous les soirs, elle laisse les volets ouverts et dit à ses enfants que la lune veillera sur eux. Et chaque soir, Marie raconte à son petit frère des histoires pour s’endormir. Un rituel qui se répète, sans heurts, jusqu’au jour où la famille décide d’aller à la Fête foraine.
Là, il se passe un incident qui sera lourd de conséquences. François, fasciné par un clown qui vend des ballons, reste un moment seul à le regarder, séparé de Maman et de sa sœur. Quand elles le retrouvent, la mère, folle d’inquiétude, traduit son angoisse par un mouvement de colère. Puis, pour le protéger et l’inciter à la prudence, elle lui dit que les gens sont parfois dangereux dans les fêtes foraines, qu’ils enlèvent des enfants. Pour les manger. Et François de la prendre au mot et de la croire...

La Nuit électrique de Mike Kenny

Le soir même, dans l’histoire que Marie choisit de raconter à son petit frère, elle invente une Fête foraine où les enfants sont enlevés par une Ogresse qui se charge ensuite de les cuisiner. Son personnage nous entraîne dans une histoire double, celle qui se dit, et celle qui se vit. François et sa soeur se prendront au jeu de cette histoire, où l’Ogresse - lui ressemblant trait pour trait – se substituera à leur mère pour les donner à manger aux clowns…
À la nuit tombée, dans la chambre sombre de Marie et François, surgit tout un monde mi-féerique mi-effrayant. Marie, conteuse prolixe, joue avec les peurs de son petit frère.
Et tout bascule. Le fantasme envahit les rêves, les rêves envahissent la réalité... entraînant un peu plus loin l’enfant, aux confins de ses peurs et ses ténèbres intérieures.

La pièce traite des rapports de l’enfant avec ses peurs.
Peur du noir, des ténèbres, de l’obscurité, de l’absence, de la disparition, peur du clown, de la différence et de l’inconnu.
Peur variant entre effroi et fascination.
Peur à surmonter, dépasser, contourner.
Jouer avant tout, comme les enfants jouent. Jouer à se faire peur, jouer avec la peur, la crainte, l’inquiétude, l’effroi, la stupeur, l’angoisse.