La fin des années 50 ou le début des années 60. En tout cas pendant les « évènements » en Algérie. Le livre ne veut pas le préciser. Un choeur de jeunes gens, tous parisiens, des loustics, des pékins, des sans grades. Tous en âge d’être appelés en Algérie, tous amis indéfectibles d’Henri Pollack, Maréchal des Logis à Vincennes, exempté, lui le chanceux. Tous parisiens comme l’auteur.
Une épopée burlesque, à la fois mineure et intime, majeure et historique. Celle du gars Karamanlis ou quelque chose comme ça, deuxième classe à Vincennes. Et celle du Pollack Henri, maréchal des logis, à Vincennes lui aussi. Et celle de ses potes à lui, le dit Pollack Henri.
Après moult kilomètres parcourus sur un vélomoteur pétaradant, entre Vincennes et Montparnasse, avec des litres d’alcools ingurgités, parce que réfléchir cela donne soif, Henri Pollak et ses amis du Montparnasse décideront finalement de casser le bras de Karatruc.
C’est ainsi que se déroule le récit épique et drolatique de ces courageux jeunes gens, « dignes successeurs d’Ajax et d’Achille, d’Hercule et de Télémaque, des Argonautes et des trois Mousquetaires, du Capitaine Nemo et de Saint-Exupéry, qui, au plus fort de la guerre, ont tout tenté, pour éviter l’enfer algérien au jeune Karamachin. »